L’impact des MNT sur les adolescents demeure négligé à ce jour
17 janvier 2018
Les adolescents ont été, dans une grande mesure, négligés dans les débats mondiaux sur les MNT jusqu’à aujourd’hui, mais l’efficacité des interventions spécifiques est démontrée, selon un nouveau rapport de l’Alliance sur les MNT et ses partenaires.
Intitulé Noncommunicable disease prevention and adolescents (la prévention des maladies non transmissibles et les adolescents), le rapport mentionne certaines des interventions en question :
- L’amélioration de l’alimentation, notamment par des compléments micronutritionnels maternels, l’allaitement et une alimentation complémentaire adéquate ;
- La vaccination contre le papillomavirus humain (VPH) chez les adolescentes (âgées de 9 à 13 ans) afin de prévenir le cancer du col de l’utérus, notamment dans les contextes où le dépistage est limité ;
- La vaccination universelle contre l’hépatite B afin de prévenir la cirrhose et le cancer du foie.
La prévention des MNT chez les adolescents peut produire un triple bénéfice : pour les adolescents aujourd’hui, pour leur vie future d’adulte et pour la prochaine génération.
Quasiment 35% de la charge mondiale de morbidité trouve son origine dans l’adolescence, poursuit le rapport, et plus de 3.000 adolescents meurent chaque jour, principalement suite à une MNT, à des blessures intentionnelles et non intentionnelles et à d’autres causes évitables. Et pourtant la prévention des MNT chez les adolescents peut produire un triple bénéfice : pour les adolescents aujourd’hui, pour leur vie future d’adulte, et pour la prochaine génération.
Le rapport souligne que la troisième Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la prévention et la maîtrise des MNT, qui se tiendra cette année, représente une occasion unique pour que les gouvernements nationaux prennent l’engagement d’investir dans les adolescents.
