Annulation de la nomination du Président Robert Mugabe en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’OMS pour les MNT en Afrique – la réponse de l’Alliance sur les MNT.
22 octobre 2017
L’Alliance sur les MNT salue l’annonce faite par le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros, de l’annulation de la nomination du Président Robert Mugabe en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’OMS pour les MNT en Afrique, suite aux sérieuses préoccupations exprimées par les parties de toutes les régions. es from all regions.
« Nous apprécions les qualités de leader dont le Dr Tedros a fait preuve : ayant écouté les préoccupations exprimées, il a reconsidéré la nomination et agi en conséquence », a déclaré Katie Dain, Directrice générale de l’Alliance sur les MNT.
« Le monde doit faire face à des défis sans précèdent pour répondre à la charge des maladies non transmissibles (MNT), qui sont la principale cause de décès et d’incapacité dans le monde. À moins d’un an de la tenue de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les MNT, nous devons résolument concentrer nos efforts sur la nécessité d’avoir des dirigeants déterminés et courageux à l’OMS, dans les gouvernements et dans la société civile, qui accordent davantage d’attention aux MNT », a-t-elle précisé.
Depuis qu’il a pris ses fonctions, le Dr Tedros et l’OMS se sont engagés avec conviction et ont mis un point d’honneur à s’assurer que les MNT deviennent une priorité pour les responsables politiques. Des défenseurs exceptionnels tels que le président de l’Uruguay, Monsieur Vázquez, la présidente du Chili, Madame Bachelet, le président de l’Argentine, Monsieur Macri, l’Ambassadeur de l’OMS pour les MNT, Michael Bloomberg, et le Dr Sania Nishtar ont mis leur influence au service de l’appel à l’initiative et à l’action qu’ils ont lancé lors de la Conférence mondiale de l’OMS sur les MNT à Montevideo la semaine dernière, ce qui témoigne du rayonnement de cette organisation.
« Il est capital que les défenseurs politiques et les partenaires soient sélectionnés avec la diligence requise, et que la plus grande attention soit portée à leurs antécédents en matière de MNT ainsi qu’aux autres principes fondamentaux relevant des droits de l’homme et de la transparence. La préservation de la réputation et de la légitimité de l’OMS en tant qu’agence technique chef de file dans le domaine de la santé ne doit pas être compromise », a poursuivi Madame Dain.
Au-delà de s’assurer de la participation des responsables politiques, l’OMS doit également donner la priorité aux MNT dans son propre travail, et construire les capacités nécessaires en vue de répondre aux nombreuses demandes de soutien en matière de MNT que lui adressent les pays. Ces maladies sont souvent la priorité la plus sous-financée du programme de travail de l’OMS, ce qui est inacceptable étant donné le fardeau qu’elles représentent pour les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, et leur demande de soutien.
Dans moins d’un an, les gouvernements se réuniront lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à l’occasion de la troisième Réunion de haut niveau de l’ONU sur les MNT.
« La participation et l’engagement des chefs d’État et de gouvernement sont essentiels pour que cette Réunion de haut niveau sur les MNT soit couronnée de succès. Il est urgent d’agir, et cette réunion est une occasion pour les responsables politiques influents qui jouissent de l’estime et du respect de tous, afin qu’ils prennent la parole et soutiennent l‘OMS. Ceux qui ont exprimé leur préoccupation ces derniers jours devraient à présent combler ce vide et faire avancer l’agenda des MNT dans leurs pays et à l’échelle planétaire », a conclu Madame Dain.
- 22 Octobre 2017 -
