Sugary sweetened beverages

Un nouveau rapport revendique l’application de droits d’accises pour prévenir les MNT

15 avril 2019

Le Groupe de travail sur la politique fiscale pour la santé, co-présidé par l’ambassadeur mondial de l’OMS Mike Bloomberg et l’ancien secrétaire américain au Trésor Lawrence H. Summers, a publié un nouveau rapport sur la manière dont les pays peuvent éviter les maladies non transmissibles (MNT) en appliquant des taxes sur les produits nocifs tels que le tabac, l’alcool et les boissons sucrées. 

Le Groupe de travail réunit d’éminentes personnalités internationales spécialisées dans la fiscalité, la politique, le développement et la santé, afin de lutter contre la charge énorme et croissante que font peser les MNT (maladies cardiovasculaires, cancer, maladies respiratoires chroniques et diabète notamment) sur la santé et l’économie, grâce à des outils de politique fiscale actuellement sous-utilisés par les gouvernements et leurs responsables.

Ce groupe de travail étudie les données relatives aux politiques de droits d’accises pour la santé, notamment les freins à leur mise en œuvre, et formulent des recommandations sur la manière dont les pays peuvent exploiter au mieux les politiques fiscales pour améliorer leurs résultats en matière de santé, tout en augmentant leurs recettes.

« Des millions de vie pourraient être sauvées si les pays agissaient. Malgré les preuves éclatantes et de plus en plus nombreuses, l’opposition de l’industrie aux politiques de santé intelligentes continuera de duper l’opinion publique quant aux effets nocifs de ses produits. Il est par conséquent d’autant plus important que la communauté internationale soutienne les pays pour qu’ils appliquent des taxes de santé efficaces et basées sur des faits qui permettront de sauver des vies. » Mike Bloomberg

Selon ce rapport, plus de 50 millions de décès prématurés pourraient être évités si les pays appliquaient une hausse des droits d’accises suffisamment forte pour augmenter les prix du tabac, de l’alcool et des boissons sucrées de 50% au cours des 50 prochaines années.