La santé mentale, ça compte
5 juillet 2021
5 juillet 2021
Le suicide reste l’une des principales causes de décès dans le monde, selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Chaque année, un plus grand nombre de personnes meurent par suicide que du fait du VIH, du paludisme, du cancer du sein, ou encore des guerres ou des homicides. Plus de 700 000 personnes se sont suicidées en 2019, soit un décès sur 100, un constat qui a incité l’OMS à publier de nouvelles orientations pour aider les pays à améliorer la prévention du suicide.
« Chaque suicide est une tragédie. Il est d'autant plus important de porter attention à la prévention du suicide, alors que nous venons de vivre de longs mois de pandémie de Covid-19 et que de nombreux facteurs de risque de suicide - perte d’emploi, difficultés financières et isolement social - sont toujours très présents. Les nouvelles orientations que l’OMS publie aujourd’hui montrent clairement la voie pour intensifier les efforts de prévention du suicide », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé.
Même si certains pays ont placé la prévention du suicide en bonne place dans leurs priorités, ils sont encore trop nombreux à ne pas s'engager en ce sens. À l’heure actuelle, seuls 38 pays disposent d’une stratégie nationale de prévention du suicide Il convient d'accélérer considérablement les efforts pour atteindre la cible des Objectifs de développement durable, qui est de réduire d’un tiers le taux de mortalité par suicide à l'échelle mondiale d’ici à 2030.
Pour soutenir les pays dans leurs efforts, l’OMS publie des orientations complètes pour mettre en œuvre son approche « LIVE LIFE » (Vivre sa vie) qui vise à prévenir le suicide. Elle s'appuie sur les quatre stratégies suivantes :
limiter l’accès aux moyens de se suicider, comme les armes à feu et les pesticides les plus dangereux ;
former les médias à une couverture responsable du suicide ;
favoriser les compétences psychosociales chez les adolescents ;
et identifier, évaluer, prendre en charge et suivre toute personne ayant des pensées et/ou un comportement suicidaire, à un stade précoce.
Ces recommandations de prévention peuvent être utilisées par quiconque, que ce soit au niveau national ou local, et dans les secteurs publics ou privés.
L’article complet de l’OMS est disponible ici.