CSW63: un appel pour que la dimension du genre soit prise en compte dans les régimes de couverture sanitaire universelle

25 Mars 2019

La Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW63) a achevé vendredi dernier sa 63e session, qui s’est tenue du 11 au 22 mars au siège de l’ONU à New York, avec l’adoption des conclusions convenue au terme d’intenses négociations. Les débats ont porté sur les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et une infrastructure durable pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, ainsi que sur la résolution adoptée.

Au cours des deux semaines de la session, de nombreux événements parallèles en lien avec la santé ont été organisés, dont un événement s’étant tenu le mardi 19 mars, coorganisé par les missions permanentes de l’Uruguay et de la Thaïlande, l’OMS, l’Alliance sur les MNT, le Groupe de travail sur les femmes et les MNT et le George Institute. La rencontre a porté sur la CSU en tant que système de protection sociale des femmes et des filles, ainsi que sur l’attention qu’il est nécessaire de porter aux MNT et à leurs facteurs de risque.

«La CSU est un système de protection sociale important qui peut améliorer la santé et le bien-être des femmes et des filles en exploitant pleinement les opportunités d’intégration des systèmes de santé, qui couvrent les populations et les coûts.» Priya Kanayson, Responsable du plaidoyer, Alliance sur les MNT

Tous les intervenants ont évoqué la volonté politique qui est nécessaire au plus haut niveau pour mettre en œuvre la CSU et s’assurer que les régimes nationaux prennent en compte la dimension du genre afin que personne ne soit laissé pour compte. En amont de la première Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la Couverture sanitaire universelle, cet événement a mis en évidence comment, en assurant à tous un accès à la santé et une vie dans des environnements sains, sans devoir payer des sommes astronomiques pour les soins de santé, il est possible d’obtenir des sociétés et des économies plus solides, ainsi que de meilleurs résultats sanitaires et économiques pour les femmes et les filles.