Les femmes et les filles des pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI) plient souvent sous le poids d’une triple charge : problèmes de santé reproductive et maternelle, maladies transmissibles et MNT.

Les MNT constituent un obstacle majeur à l’égalité des sexes. Dans les PRFI, l’injustice commence dès l’enfance. Les opportunités de scolarisation y sont souvent limitées et dans de nombreux cas, les filles sont peu susceptibles de recevoir une bonne alimentation ou de participer à des activités physiques. Elles sont aussi plus exposées à la pollution de l’air intérieur provenant des fourneaux sales, ainsi qu’à d’autres facteurs de risque favorisant le développement de MNT plus tard dans leur vie.

Le lien avec l’autonomisation des femmes

Très souvent, les infrastructures publiques actuelles ne suffisent pas à répondre aux besoins des femmes et des filles. Les femmes, les adolescentes et les petites filles doivent également faire face à de nombreuses vulnérabilités dues aux inégalités de genre et économiques, ce qui rend plus pressant le besoin de faire en sorte que des approches axées sur les MNT soient étroitement intégrées aux initiatives d’autonomisation des femmes, bien au-delà des aspects sanitaires.

La mise en œuvre de mesures de protection sociale telles que la couverture sanitaire universelle (CSU) améliore les systèmes de santé afin qu’ils répondent mieux aux MNT et aux comorbidités.

En amont de la première Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la CSU, l’Alliance sur les MNT et ses partenaires organisent un événement en marge de la Commission de la condition de la femme (CSW63) qui permettra de mettre sous les projecteurs la façon dont l’accès à un vaste éventail de services publics, d’infrastructures durables et de programmes de protection sociale peut contribuer à atteindre l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles.

Cet événement parallèle, qui se tiendra mardi 19 mars, de 10h00 à 11h15, portera sur les MNT, les traumatismes et la CSU en tant que moyens de réduction des inégalités et d’autonomisation des femmes et des filles.